Miser sur l’innovation
Nicot Entreprises et les produits de la mer frais.
Une stratégie qui porte ses fruits, Pêcheur de saveurs « En 2017, le chiffre d’affaires a augmenté de 46 % passant de 4,5 à 6,5 millions d’euros. En 2018, nous visons les 10 millions d’euros » confirme Ludovic Lebas, également directeur de l’Andouillerie du Château, autre site du Nicot Entreprises, basé à Saint-hernin. Pour rebondir, l’entreprise saint-herninoise a étoffé son pôle innovation pour développer, par exemple, des tapas marines ainsi que des tartinables de poisson (maquereau, sardine, saumon et thon) au fromage frais, le tout sans additifs. « 25 produits par an sortent en développement. Leur point fort ? Ils sont frais, sans colorants et fabriqués à partir de produits locaux » explique le directeur. Et Pêcheur de saveurs ne compte pas en rester là. L’entreprise poursuit sa logique de développement autour de la marque commerciale du même nom.
« Nous misons sur deux gros projets cette année », confirme Ludovic Lebas. L’entreprise veut tout d’abord étendre sa gamme de produits à l’activité langoustine. Un marché porteur, qui, selon Ludovic Lebas, pourrait générer un gain potentiel de 1,5 M € de chiffre d’affaires par an. Pour cela, la société a investi près de 1,2 million d’euros dans l’installation d’une nouvelle chaîne de production. « Pour cette installation, Pêcheur de saveurs a reçu une subvention conséquente de la Région, de l’ordre de 480.000 € » souligne le sous-préfet.
Une vingtaine d’intérimaires titularisés
Deux projets importants donc pour l’entreprise en 2018 et créateurs d’emploi, se félicite Ludovic Lebas. Alors que Pêcheur de saveurs emploie aujourd’hui 31 salariés et l’Andouillerie du Château 3, une trentaine de postes doivent en effet être créés d’ici la fin de l’année. Une vingtaine pour Pêcheur de saveurs et une dizaine pour l’Andouillerie du Château. « Nous avons en projet de titulariser la vingtaine d’intérimaires qui travaille sur les deux sites. Une dizaine de postes restera à pourvoir » précise le directeur.
Tiré de l’article du Télégramme du 02 février 2018 ici